Ah les lundis matins, tout un poême, et celui-ci ne déroge pas à la règle. Zen inspire expire inspire expire...
Bref, le mieux c'est encore de se rappeler des bons moments du week-end, notamment un petit dîner libanais vendredi soir (j'adore la cuisine libanaise, je me nourris de hummus et de falafel, et le tabbouleh mamma mia le tabbouleh), un bon cours de yoga vinyasa samedi matin, un petit gratin de potimarron maison le samedi soir (avalé avant d'avoir la chance d'être pris en photo), et le reste du temps à part un peu de ménage une bonne vieille paresse qui s'installe :-)
Et l'excitation qui monte pour le week-end prochain, le week-end du
Yoga Show, en même temps que la réalisation de ma folie douce, nan mais sérieux partir à une heure indécente le samedi matin pour revenir à une heure indécente le samedi soir, je dois être dingue :-D
Mais je suis vraiment décidée à y aller, à donner au yoga la place qu'il mérite. Même si je dois encore travailler sur moi-même. Surtout d'ailleurs si je dois encore travailler sur moi-même. Je me rends compte qu'une partie de moi que je n'adore pas, celle qui se met systématiquement en compétition avec les autres, est encore bien présente pendant les cours. J'essaie de me concentrer sur ma pratique, mais de temps en temps je me rends compte que je jette un coup d'oeil autour de moi, pour voir si la fille là arrive à aller plus loin que moi dans la posture, ou moins loin, etc etc. Ce qui n'est pas hyper yoga :-D
Le bon côté de ça, c'est que j'ai de quoi remplir mes séances et de quoi travailler, ça ne peut apporter que du positif.
En tous cas on y gagne en humilité et d'une certaine façon en satisfaction, satisfaction de ce qu'on fait et satisfaction de savoir qu'on pourra aussi faire plus. Mais à son rythme, sans pression.
Après ce roman, je vais retourner râler gaiement :-D